Description: 

L'abbé et les religieux de l’Île-Barbe, près de Lyon, se mettent sous la protection, « guidagio et salvatione » de Charles I^er, comte de Provence et lui font hommage de leurs biens, sis aux diocèses d'Embrun, de Gap et de Sisteron. — Rémission de crime de lèse-majesté accordée par la reine Marie aux communautés de Correns et du Val, qui avaient embrassé le parti de Charles de Duras, l'usurpateur. — Chapitres de paix entre Arles, qui s'engage à ne pas se liguer avec Charles de Duras, et la reine Marie, qui conserve à la ville toutes ses franchises. — Donations par Conrad, roi d'Arles, à l'évêché de Sisteron, du castrum de Lurs ; - par Louis I^er à Louis Ruffi, des castra de Salignac, La Bréole et Chanoles (cet acte est le premier rédigé en français qu'on trouve aux archives de la Chambre des comptes de Provence ; il est de 1362). — Institution du Parlement de Provence. — Statuts et règlement de la Chambre des comptes. — Nomination de Charles, prince de Tarente, frère de Louis II, à la lieutenance royale en Provence pendant l'expédition du roi en Italie, « ad recuperationem regni Sicilie et ad exterminium hostium et infidelium ». — Fixation du traitement de l'avocat des pauvres en Provence à 200 fl. par an. — Concession à Pierre d’Acigné, sénéchal du pays, cousin du roi, du droit de délivrer des diplômes aux médecins, chirurgiens et barbiers de ses seigneuries. — Autorisation aux habitants d'Aix de se servir du port de Meyrargues sur la Durance, sans être astreints à celui du Puy-Sainte-Réparade ; - aux marchands des Alpes venant de chercher du sel à la gabelle de Bresse de passer par Manosque, sans être forcés de traverser Forcalquier ; - au pape Benoît XII de faire, pendant tout le temps de son séjour à Marseille, juger les gens de sa cour et de sa suite par son maréchal et non par les officiers de la cour royale.