Présentation Europe angevine Le monde angevin Les domaines angevins, de quoi s’agit-il ? Ces principautés et terres disparates (voir carte Europe angevine) que deux maisons princières gouvernèrent successivement entre 1246 et 1481, issues pour l’une des comtes d’Anjou capétiens et du premier d’entre eux, Charles de France, frère du roi Louis IX (1226-1270), et pour l’autre des ducs d’Anjou Valois, avec Louis, frère du roi Charles V (1364-1380). Charles Ier constitua d’emblée une vaste aire de domination : en épousant Béatrice de Provence en janvier 1246, il devint comte de Provence et de Forcalquier, puis reçut de son frère en août de la même année les comtés d’Anjou et du Maine, obtint la soumission de plusieurs communes italiennes après 1259, le titre de comte de Tonnerre lors de son second mariage en 1268, la sénatorerie de Rome en 1263, coiffa la couronne de Sicile en 1265, acheta celle de Jérusalem en 1277, conquit l’Albanie et acquit la principauté de Morée en 1278. En dépit de la perte de l’île de Sicile en 1282 face aux Aragonais, son fils Charles II, époux de Marie de Hongrie, imposa son fils Charles Martel comme roi de Hongrie en 1290. Il nomma aussi un autre fils, Raymond Bérenger, comte de Piémont en 1304. La branche hongroise s’affranchit de celle de Sicile, et s’imposa elle-même à la tête du royaume de Pologne en 1370. Robert de Naples enfin collectionna les alliances et seigneuries dans le nord et le centre de la péninsule italienne, se fit seigneur à Gênes en 1318, à Florence en 1325, obtint du pape Jean XXII le vicariat impérial en Italie. La seconde maison d’Anjou, issue de l’adoption par Jeanne de Naples de Louis Ier d’Anjou en 1380, finit par se recentrer sur ses possessions de France et de Provence, tout en reculant dans le royaume de Naples, définitivement perdu après 1442. René, petit-fils de Louis, fut en effet aussi comte de Guise, marquis de Pont-à-Mousson, duc de Bar et duc de Lorraine, devint aussi après la mort de son frère aîné Louis III duc d’Anjou, comte de Provence et de Forcalquier, comte de Piémont, roi de Sicile, roi titulaire de Jérusalem, et prétendit à la couronne d’Aragon. Au-delà des unions personnelles aléatoires, des titres sans contenu réel, des dominations plus ou moins éphémères, de l’épopée des conquêtes et de l’amertume des défaites, existe-t-il une quelconque unité à cet ensemble qui évolue dans l’aire européenne et méditerranéenne ? Sans doute pas à une échelle de temps et d’espace globale, mais probablement en termes de discours politique, de diplomatie, de représentations et de méthodes du pouvoir, de circulation des hommes, des idées et des goûts. Les études angevines s’attachent, ne serait-ce que comme un prétexte à un travail en commun et de rang international, à démêler l’écheveau de cette histoire longue d’États discontinus, et sans postérité aux temps contemporains ; à comparer les méthodes et les a priori des historiographies nationales ; à mettre en commun sources et savoirs, pour aller de l’avant dans la connaissance de ce qui fit l’État médiéval et l’Europe. Les origines des deux maisons d’Anjou-Provence-Sicile La première maison d'Anjou La maison d’Anjou-Sicile-Hongrie La deuxième maison d'Anjou entre parenthèses = dates de règne pour un souverain, date de décès, dates d’attestation ou de vie sans parenthèse = date de mariage, dates de vie en couple et veuvage pour un conjoint, date d’accession au titre
État de l art Le programme porté par ce portail s’inscrit dans une féconde réflexion mise en œuvre depuis les années 1990 par diverses équipes et générations de chercheurs. Elle a été jalonnée par des colloques internationaux qui ont réveillé les études dites « angevines », restées en sommeil depuis l’après-guerre du fait du découragement qui saisit les chercheurs à la suite de la destruction en 1943 des registres de l’Archivio di Stato di Napoli. Vue de la baie de Naples depuis le Vésuve, cl. Marion Picker Tout d’abord, grâce au soutien de l’École française de Rome et de l’Institut historique italien pour le Moyen Âge, une première phase de recherches au regard du personnel des institutions centrales angevines fut menée dans un cadre international, dont le volume inaugural consacré à L’État angevin (1996) constitue une pièce maîtresse. Entre 1998 et 2010, d’autres rencontres ont permis de réfléchir et d’améliorer notre connaissance de la monarchie angevine, de la noblesse, des pratiques de gouvernement, de la diplomatie, de la culture cléricale, des échanges personnels et des réseaux qui ont pu se nouer au sein de son aire d’influence politique. Tous ces travaux ont ainsi permis de mettre en évidence avec précision le profil, l’origine et la formation du personnel politique chargé de représenter l’autorité princière dans les territoires sous domination angevine. Mais ils sont souvent demeurés fractionnés, spécifiques à des aires circonscrites, faute d’un outil et d’une démarche d’ensemble. Ainsi, pour les domaines méditerranéens, la Provence a fait l’objet d’une étude approfondie pour le XIVe siècle : J.-L. Bonnaud a pu reconstituer la circulation des officiers locaux durant les règnes de Robert et Jeanne (entre 1309 et 1382), et analyser les carrières de ce milieu et les structures de ce type d’office. Il a fourni une première base de données exhaustive, mais sous forme statique (pdf sous cd-rom). Ses travaux se prolongent actuellement jusqu’en 1434. Michel Hébert (Université du Québec à Montréal) et Noël Coulet (Université d’Aix-Marseille) ont considéré l’émergence des institutions centrales (Chambre des comptes), en renouvelant une ancienne et féconde tradition historiographique (R. Busquet). Thierry Pécout (Université de Saint-Étienne) a poursuivi en ce sens en considérant le personnel et les méthodes de gouvernement de l’institution centrale (maîtres rationaux, archivaires), tandis que Jean-Paul Boyer (Université d’Aix-Marseille) a prolongé ses analyses jusqu’au Regno (Bartolomeo di Capua) dans une perspective d’histoire culturelle. Mais les officiers centraux demeurent mal connus, malgré l’ancien répertoire de Fernand Cortez (1921), qu’il faudra du reste réviser. Il convient en outre de poursuivre les recherches de Mme M.-R. Reynaud sur le personnel central et local de la seconde maison d’Anjou. Enfin, la réflexion sur les offices eux-mêmes, sur leur élaboration et leur structure, notamment le sénéchalat, mériteront une attention particulière, au regard des recherches récentes menées notamment sur les offices au sein de la monarchie pontificale (A. Jamme). D’autres recherches se sont davantage intéressées à l’Italie, mais de manière moins systématique (travaux de M.-T. Caciorgna, P. Grillo, S. Morelli, S. Pollastri et R. Rao). Pour la région de Rome, où s’exerce une influence angevine indirecte, il n’existe aucune liste dûment établie des officiers. En revanche, différentes études produites dans le cadre du groupe de recherches coordonné par M. Caciorgna ont mis en évidence la présence d’officiers angevins à divers niveaux de l’administration communale. Il reste que les modalités de leur intégration dans les gouvernements des villes, leurs liens avec les élites locales n’ont pas encore fait l’objet de recherches détaillées qui permettraient de comprendre les processus à l’œuvre à la charnière des XIIIe-XIVe s., moment fondateur de genèse institutionnelle pour la monarchie angevine. De nombreux espaces sous domination angevine demeurent toujours à l’écart. Ainsi faudrait-il engager des travaux sur les officiers et leur mobilité pour la Toscane, l’Anjou et les Balkans. Pour l’espace méditerranéen, une récente étude de G.-L. Borghese a souligné l’activité d’un personnel régnicole nombreux. Le ciel au dessus du château d’Angers, cl. Thierry Pécout Plus précisément, pour les domaines de l’Italie centro-septentrionale et de la Provence, l’attention portée aux officiers angevins remonte à un siècle au moins, avec les listes données par F. Cortez et L. Bertano qui apparaissent aujourd’hui lacunaires et imprécises. L’intérêt est resté soutenu, comme on le note à propos des grands collaborateurs du prince (voir le Dizionario Biografico degli Italiani), mais il faut attendre ces dernières décennies, avec le réveil des études angevines, pour que les officiers soient à nouveau reconsidérés, au moins partiellement. Les carences de la recherche demeurent cependant nombreuses : la démarche biographique a prévalu sur une prosopographie susceptible de mesurer de manière précise les modalités et les caractéristiques de la circulation des officiers. À l’exception de travaux récents, on s’est surtout intéressé aux officiers centraux, au détriment des officiers locaux (viguiers, bailes, clavaires). On manque encore de travaux systématiques capables de considérer les spécificités régionales et d’intégrer en une réflexion amplement comparatiste les circuits de la fonction publique dans l’ensemble de l’espace angevin. Pour le royaume de Sicile-Naples, que ce soit pour le répertoire ou la connaissance des sources, ou les enjeux institutionnel, administratif et prosopographique, la recherche a accompli ces vingt dernières années d’importantes avancées dans la connaissance d’une période essentielle pour l’histoire du Mezzogiorno médiéval. Au regard de la documentation, la découverte des fonds de chercheurs (archives Cadier et fonds Sthamer) a donné un nouvel élan, parallèlement à l’acquisition d’archives privées par l’Archivio di Stato di Napoli, à la publication des 50 tomes des Registri ricostruiti della Cancelleria Angioina, à l’exploitation des chartriers monastiques édités chez Carlone, à l’édition des Carte de Léon Cadier par S. Morelli. Les travaux se sont orientés vers plusieurs directions, parmi lesquelles on note le thème de la continuité (administrative, institutionnelle, culturelle) entre périodes staufienne et angevine (Centro di Studi Normano-Suevi), celui de l’enracinement des pouvoirs et de la société politique dans le territoire (S. Pollastri, G. Vitolo), celui de la géographie administrative du Regno (S. Morelli, P. Peduto, F. Somaini). Les résultats sont déterminants pour le premier âge du royaume angevin, qui démontrent la dynamique de ses structures sociales, économiques et administratives, en dépassant les préjugés historiographiques qui reléguèrent le Mezzogiorno dans l’immobilisme du monde féodal. Les champs de recherches qui se sont ouverts sont nombreux et demeurent féconds. En premier lieu, reste peu connu le deuxième âge de la monarchie angevine, qui pâtit encore d’une notable réduction des sources connues à ce jour. C’est surtout dans cette direction que le présent programme est susceptible d’obtenir des résultats novateurs, selon un double point de vue. Tout d’abord, la méthode prosopographique et la conception de la première base de données sur les officiers angevins permettront de dépasser les limites documentaires de l’histoire du royaume de Naples. En second lieu, la mise en évidence des éléments biographiques et des parcours administratifs d’hommes de provenances géographiques, culturelles et sociales hétérogènes, contribuera à réévaluer l’apport du Mezzogiorno aux réseaux de relations tissés entre les pays sous domination angevine, et à la formation d’une commune culture européenne de gouvernement. Quant à l’Anjou et ses régions limitrophes, l’historiographie demeure nettement en retrait et tributaire de recherches anciennes. Au XIXe s., des juristes, érudits locaux, archivistes (Ch. Beautemps-Baupré † 1899, L. Gontard de Launay, d'Espinay, Lecoy de la Marche † 1897, Port…) ont produit des travaux (dictionnaire, articles, synthèses, recueils d'actes…) qui permettent d'entrevoir, outre le fonctionnement de différentes institutions administratives, judiciaires, financières ou militaires en Anjou et dans le Maine, le rôle et la place qu'ont pu jouer les officiers de l'entourage des princes angevins. Ces publications, pour utiles qu'elles soient pour le chercheur d'aujourd'hui – elles ont le mérite de montrer qu'il y a des archives et des sources bibliographiques disponibles sur lesquelles travailler et des rapprochements féconds à entreprendre entre toutes ces productions – comportent malheureusement un certain nombre d'erreurs, de lacunes et de limites. À ce jour, on ne dispose pas pour l’Anjou de liste exhaustive des officiers ayant exercé des fonctions en Anjou et dans le Maine et des confusions existent entre les individus, dues à l'homonymie particulièrement présente au Moyen Âge. Certes, des notices biographiques existent bien, mais elles sont souvent partielles (par exemple, les individus ne sont pas systématiquement suivis dès lors qu'ils quittent l'Anjou et le Maine) et ne permettent donc pas en l'état de reconstituer des parcours types avec les passages obligés par certaines fonctions, missions, lieux. Pourtant, l'historiographie récente témoigne de l'intérêt que ce dossier continue de susciter auprès de la communauté historienne (M. Le Mené, J.-M. Matz, F. Comte, I. Mathieu…) mais à ce jour on ne peut que déplorer l'absence d'une belle synthèse générale sur le sujet. Chacun rencontre lesdits officiers dans ses travaux respectifs, débusque les erreurs et approximations anciennes, compile soigneusement des informations les concernant, mais les données restent éclatées entre diverses publications. La chapelle du château de Tarascon, cl. Thierry Pécout Enfin, les régions d’Europe centrale et balkanique sont concernées par la domination angevine de manière discontinue, entre la fin du XIIIe s. et les dernières décennies du XIVe s. Le personnel des officiers angevins de Hongrie est relativement bien connu. Après quelques études partielles menées aux XIXe et XXe s., Pál Engel a eu le mérite d’en fournir une base de données presque complète. Dans plusieurs publications, il a analysé la structure de la cour royale, les carrières de membres de l'élite laïque hongroise. Il a découvert une institution de gouvernement ignorée des rois de la dynastie angevine, qui présente des analogies proches du féodalisme : le fief relevant de la fonction accomplie, l'honor. Selon son argumentation, le roi confiait à ses barons non seulement une dignité, mais aussi une grande propriété (une ou plusieurs forteresses, avec leur domaine). Enfin, Engel a publié son grand œuvre, L’archontologie laïque de Hongrie, 1301-1457. Depuis sa mort (2001), les possibilités de recherche sur l'histoire du royaume angevin se sont améliorées sensiblement : la matière archivistique est totalement accessible en ligne. De plus, la publication des Documenta res Hungaricas tempore regum Andegavensium illustrantia est en cours (depuis 1990, 34 volumes parus). Ces changements positifs permettront à notre programme d’assurer corrections et ajouts à la base de données d'Engel, sans compter son reformatage et son intégration dans un ensemble plus vaste. En ce qui concerne la principauté de Morée, si la thèse d’Isabelle Ortega (Université de Nîmes) a pu éclairer de façon partielle la présence d’officiers angevins parmi la noblesse moréote, son travail n’avait pas pour objet ce groupe social. Il convient donc d’approfondir cet aspect et replacer cette principauté au cœur du vaste ensemble territorial angevin. La thèse en cours d’Aude Rapatout sur l’Albanie (La présence angevine dans l'Albanie médiévale, XIIIe-XIVe s., sous la direction de M. Balard, Université de Paris I), ou encore celle de Brendan Osswald sur l’Épire (L'Épire du treizième au quinzième siècle : autonomie et hétérogénéité d'une région balkanique, Université de Toulouse II), montrent l’essor récent des recherches pour l’Europe du Sud-Est angevine. Outre la présence de Mme E. Csukovits pour la Hongrie, l’intégration de Mmes Ortega et Rapatout au sein du programme lui confère un périmètre particulièrement novateur, ces régions ayant longtemps été délaissées par l’historiographie. On trouvera dans l’ouvrage suivant un état de la question pour la première génération de recherches universitaires angevines, entre les années 1880 et 1930 : G. M. Monti, « Les Angevins de Naples dans les études du dernier demi-siècle », Revue des questions historiques, 1934, 1, p. 419-456.
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Présentation Provence Comtés de Provence et de Forcalquier Château de Tarascon, cl. Th. Pécout Les comtés de Provence et de Forcalquier sont des terres d’empire. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que l’appellation de Provence commence à renvoyer à une réalité politique précise, désignant d’abord le comté échu à la maison comtale de Barcelone en 1113. Entre 1125 et 1190, ses contours sont définis par une série de conventions avec le comte de Toulouse, possessionné dans la basse vallée du Rhône, et avec celui de Forcalquier, qui développe son autorité au même moment sur la rive droite de la Durance. En 1162, ses relations avec l’Empire sont formalisées : les comtes de Provence, relevant du royaume de Bourgogne ou d’Arles, doivent l’hommage à l’empereur. Dès le XIIIe siècle, les contours territoriaux du comté de Provence sont bien perçus par les contemporains : « Le terme de Provence s’étend du Rhône et de Tarascon jusqu’à La Turbie dans le sens de la longueur, et en largeur, de la Durance jusqu’à la mer » souligne une sentence arbitrale de 1230. L’ultime comte de Provence issu de la Maison de Barcelone, Raymond Bérenger V (1216-1245), est aussi le premier à porter également le titre de comte de Forcalquier, par héritage maternel. Les deux comtés de Provence et de Forcalquier demeurent désormais unis en une même main et, malgré un intermède qui donne à la comtesse douairière Béatrice de Savoie le gouvernement du comté de Forcalquier de 1248 à 1256, sont ainsi dévolus à la première maison d’Anjou qui succède à la Maison de Barcelone à partir de 1246 en la personne de Charles, frère de Louis IX de France. La première maison d’Anjou règne jusqu’en 1382, avec Charles d'Anjou (1246-1285), Charles II (1285-1309), Robert (1309-1343) et Jeanne Ire (1343-1382), et unit au titre comtal une couronne, lorsque Charles d'Anjou se trouve investi par le pape du royaume de Sicile à compter de 1265. Elle cède la place à une seconde lignée angevine, issue des Valois, avec Louis d’Anjou (1382-1384) et ses successeurs, Louis II (1384-1417), Louis III (1417-1434), René (1434-1480) et Charles III (1480-1481). Après celui-ci, les deux comtés provençaux intègrent la couronne de France. Jean-Luc Bonnaud, Thierry Pécout
Carte Provence Cartes : Le domaine royal 1330 Les circonscriptions administratives de la Provence vers 1400 Terres neuves de Provence 1388 Cartes élaborées à partir de : É. Baratier, G. Duby, E. Hildesheim dir., Atlas Historique : Provence, Comtat Venaissin, Principauté d'Orange, Comté de Nice, Paris, 1969
Biblio Provence La numérisation et l'éditorialisation de certains ouvrages et de la revue Provence historique accessibles en ligne ci-dessous a été effectuée grâce à un partenariat avec la Médiathèque de la Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme (Cité numérique de la Méditerranée, Service ressources numériques, MMSH-USR 3125). On trouvera dans l’ouvrage suivant une bibliographie très complète pour les travaux antérieurs à 1970: Bautier R.-H., Sornay J., Les sources de l'histoire économique et sociale du Moyen Âge, I, Provence, Comtat Venaissin, Dauphiné, États de la maison de Savoie, 1, Archives des principautés territoriales et archives seigneuriales, Paris, 1968, p. LX-LXXXIII. 1409-2009 : la Faculté de Droit d'Aix, 600 ans d’histoire, Aix-en-Provence, 2009. Albanès J. H., Jean Artaudi, dominicain, prieur de Saint-Maximin, évêque de Nice et de Marseille. Notice historique et documents inédits, Marseille, 1878. Albanès J. 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Présentation Anjou et Maine Anjou et Maine L’Anjou et le Maine sont deux provinces de l’Ouest du royaume de France, aux marches de la Bretagne. L’Anjou est devenu progressivement une principauté autonome entre le IXe et le début du Xe siècle, quand Foulques le Roux s’est proclamé comte. De là, descend la dynastie devenue celle des Plantagenêt, qui contrôlent également le Maine – sans compter la Normandie et l’Aquitaine – et règnent sur l’Angleterre à partir de 1154. Les affrontements entre le roi de France et les Plantagenêt ont été particulièrement intenses à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle. En 1202, le roi Philippe Auguste confisque à Jean sans Terre les comtés d’Anjou et du Maine, parmi tous ses fiefs continentaux, et les réunit à la couronne de France, même s’il faut attendre la bataille décisive de La Roche-aux-Moines, non loin d’Angers, le 2 juillet 1214, pour voir ces territoires rattachés effectivement au domaine royal français. Château d'Angers, cl. Bruno Rousseau conservation départementale du patrimoine de Maine-et-Loire L’Anjou et le Maine ont ensuite été concédés plusieurs fois en apanage. Les dispositions testamentaires du roi de France Louis VIII († 1226) prévoient qu’ils soient donnés à sa mort à son fils Jean, mais ce dernier meurt prématurément. À la différence de son père, Louis IX (1226-1270) a confié de son vivant les deux provinces, en mai 1246, à son frère Charles (1232-1285). Quelques mois auparavant, Charles Ier devient comte de Provence et Forcalquier grâce à son mariage avec Béatrice, fille de Raymond Bérenger V et héritière des deux comtés situés en terre d’Empire. Vingt ans plus tard, à la demande de la papauté, Charles se tourne vers l’Italie et conquiert le royaume de Sicile. Il est le fondateur de la première maison apanagée d’Anjou-Provence. Mais dès le règne de son fils Charles II (1285-1309), les deux comtés d’Anjou et Maine sortent des possessions de cette maison. En 1290, le roi de Sicile donne en dot l’Anjou et le Maine à sa fille Marguerite pour son mariage avec Charles de Valois, le frère du roi de France Philippe IV le Bel. Leur fils, Philippe de Valois, réunit l’Anjou et le Maine à la couronne lors de son accession sur le trône de France en 1328, mais Jean II le Bon (1350-1364) les en sépare à nouveau en 1356 pour les confier en apanage à son second fils Louis, avant d’ériger l’Anjou en duché en 1360. À la suite de son adoption par la reine Jeanne Ire de Naples en 1380, Louis Ier hérite par ailleurs des comtés de Provence et Forcalquier ainsi que du royaume de Sicile, dans lequel il cherche vainement – comme ses successeurs – à s’imposer. Il est le fondateur de la seconde maison apanagée d’Anjou-Provence. La lignée angevine s’éteint avec René d’Anjou qui meurt en juillet 1480 sans héritier mâle, ce qui a pour effet de ramener l’apanage angevin de manière définitive au domaine royal. Au XVe siècle, le Maine a connu une destinée quelque peu différente. En 1437, ce comté est donné à Charles, frère cadet de René d’Anjou, qui le dirige jusqu’à sa disparition en 1472. Son fils Charles du Maine lui succède, avant de mourir sans postérité en 1481, date à laquelle il institue son cousin Louis XI comme héritier du Maine – et de la Provence qui lui avait été transmise par René. On notera les liens étroits qui ont uni l’Anjou et le Maine à la couronne de France sous les deux maisons apanagées. Ces relations inspirent les choix effectués en termes d’organisation des institutions, celles de l’apanage étant étroitement inspirées des organes de gouvernement de la monarchie française, mais aussi au regard du recrutement du personnel au service de l’État princier, qui repose sur des hommes que l’on retrouve souvent comme serviteurs des rois de France. Isabelle Mathieu
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Présentation Italie communale Italie communale L’Italie communale puise à une tradition politique composite : il s’agit en fait du territoire correspondant au Regnum Italiæ entré à l’époque ottonienne dans l’orbite de l’empire germanique. L’indépendance des pouvoirs urbains s’y développa à la fin du XIe siècle, en confiant à des magistrats propres l’exercice autonome des regalia. En dépit des tentatives des Hohenstaufen, de Frédéric Ier à Frédéric II, la restauration des prérogatives impériales sur les communes échoua. Entre la fin du XIe et la première moitié du XIIIe siècle, celles-ci consolidèrent leur souveraineté de plus en plus nettement, y compris sur le plan idéologique. Au sein de ce cadre ainsi fragmenté, les Angevins s’introduisirent dès 1259 dans les régions cisalpines, quand Charles Ier, alors seulement comte de Provence et de Forcalquier, reçut la soumission de Cuneo puis, en quelques années, celle des communes limitrophes (Alba, Cherasco, Savigliano et Mondovì). Pareille expansion résulte sans doute d’une affirmation des intérêts comtaux pour le contrôle des itinéraires commerciaux unissant Provence et Italie du Nord, notamment au regard du monopole du sel. Une expansion angevine dans le monde communal plus massive encore coïncida avec l’expédition de conquête du royaume de Sicile, à partir des années 1265-1266, avec la soumission de certains centres toscans opérée jusqu’en 1279-1280 (Firenze, Prato, Pistoia, Lucca, Siena, San Gimignano, entre autres), le contrôle sur Rome et l’exercice d’une influence sur plusieurs zones des territoires pontificaux. Enfin, dans les années 1279-1281, la reddition de nombreuses cités piémontaises et lombardes (Brescia, Alessandria, Piacenza, Cremona, Torino, Ivrea, Chieri, Casale Monferrato) accrut les conquêtes de Charles d’Anjou. San Gimignano, Museo civico, Sala di Dante, mur est, Azzo di Masetto (attr.), Atto di fedeltà del comune di San Gimignano a un re angioino, fresque (dét.), ca. 1290, cl. Pierluigi Terenzi La seigneurie angevine sur le monde communal s’éclipsa dans le dernier quart du XIIIe siècle, pour reprendre avec une nouvelle vigueur durant le XIVe siècle, lorsque, notamment sous Robert, de nouvelles cités entrèrent dans la galaxie napolitaine : Genova, Asti, Pavia, Vercelli, Parma, Ferrara. Le roi exerça aussi une seigneurie intermittente sur quelques cités toscanes (Firenze, Lucca, Pistoia, Prato), attribuée pour certaines en 1326-1328 à son fils Charles, duc de Calabre (Firenze, Siena, Prato, San Miniato, Colle Valdelsa). Robert fut aussi nommé sénateur de Rome et comte de Romagne par le pape. La seigneurie de Robert engendra davantage une ligue de villes qui se superposa à la ligue guelfe, qu’une véritable domination territoriale. Pourtant, les efforts d’uniformisation et de création d’une architecture de gouvernement homogène ne manquèrent pas. Dans cet ensemble complexe, on peut isoler quatre aires principales, correspondant à la mise en place de différentes structures de gouvernement du territoire de la part des Anjou. En premier lieu, l’aire piémontaise et lombarde, gouvernée par un sénéchal ; sa titulature est variable, mais on peut repérer celles de senescallus in partibus Lombardie sous Charles d’Anjou et de senescallus comitatus Pedemontis et in partibus Lombardie sous Charles II et Robert. Les limites de cette zone sont variables et, du reste, ne donnèrent pas lieu à une domination compacte : l’aire était globalement comprise entre Alpes à l’ouest, Brescia à l’est et les cités émiliennes au sud (Piacenza, Parma et Modena). Gênes était gouvernée par un capitaine, qui ne dépendait pas du sénéchal de Lombardie. La cité fut angevine entre 1319 et 1335. En Toscane, Charles Ier institua un generalis vicarius, avec pouvoirs judiciaires, militaires et de collecte des subsides des villes pour l’armée guelfe (taille). Toutefois, même dans cette région, la domination angevine ne fut pas compacte, excluant les centres qui refusèrent de se soumettre ou le firent de manière éphémère (Pise). Sous Robert, la coordination centrale de la Toscane disparut, le roi exerçant seul un ensemble de seigneuries citadines ; il fut également capitaine de la ligue guelfe, reconnu même par les cités qui refusèrent la soumission à sa seigneurie. Les territoires pontificaux n’eurent pas d’officier central angevin. Charles Ier et Robert furent sénateurs de Rome et nommèrent des viguiers de la Ville, tandis que fut plus limitée leur capacité à nommer des recteurs des provinces de Campagna et Maritima, Patrimoine de Saint Pierre, duché de Spoleto et Marche d’Ancona. La Romagne fait exception, qui fut contrôlée par Robert à compter de 1310. En outre, entre 1404 et 1414 les Angevins reprirent sporadiquement le contrôle de certaines régions des territoires de l’Église, du fait de l’expansion militaire opérée par Ladislas. Au regard du gouvernement local de la ville, il faut préciser que la nomination des officiers était objet d’un accord contractuel avec la communauté. On trouve des villes où le souverain pouvait proposer des listes de candidats podestats, parmi lesquels la communauté pouvait choisir l’officier. Dans quelques villes, le roi angevin et ses grands officiers préposés au gouvernement de la région nommaient directement viguiers et podestats. De nombreux officiers urbains demeurèrent à l’écart des prérogatives de nomination angevines. Dans la base de données EUROPANGE, l’Italie communale est représentée par quatre espaces politiques, correspondante aux aires suivantes : Piémont et Lombardie, Gênes, Toscane, Territoires pontificaux (Italie). Dans la base sont recensés les officiers urbains nommés et confirmés par le souverain ou ses grands officiers : en premier lieu, les viguiers et podestats et leurs juges et notaires, entre autres. Toutefois, nous avons éliminé tous les officiers dont la nomination par les Angevins n’a pu être prouvée ou déduite. Les sources n’indiquent pas toujours assurément si un officier est angevin stricto sensu, nous avons donc quelquefois été conduits à pratiquer des choix subjectifs, sur la base d’une validation des informations disponibles sur la ville, la charge et l’officier en question. Riccardo Rao, Pierluigi Terenzi
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Présentation R. Sicile Le royaume de Sicile Le royaume de Sicile fut fondé par les Normands, en 1130. Englobant le Mezzogiorno, il s’étendait de l’île de Sicile jusqu’à la Campanie et aux Abruzzes. Limitrophe du dominium de l’Église romaine, dont il était un fief, il échut par héritage aux Hohenstaufen. En conséquence, après la mort de Frédéric II (1250), la papauté visa à séparer la couronne impériale du titre de roi de Sicile. Elle décida de substituer les Angevins à la dynastie Souabe. Dix ans après de premières approches, fut choisi Charles d’Anjou, frère du roi de France Louis IX et comte de Provence du chef de son épouse Béatrice. Élu sénateur par les Romains en août 1263, Charles fut couronné roi de Sicile le 6 janvier 1266. Il descendit vers le Royaume avec des chevaliers provençaux et français. Il terrassa les Souabes en deux batailles : le 26 février 1266 à Benevento, et le 23 août 1268 à Tagliacozzo. Naples, Santa Chiara, cl. Th. Pécout L’histoire du royaume angevin de Sicile peut se diviser en deux périodes : celle des premiers souverains, avec Charles Ier, Charles II, Robert et Jeanne Ire (1266-1382), puis celle des Anjou-Duras (1382-1435), savoir Charles III, Ladislas et enfin Jeanne II. À la mort de cette dernière, son héritage se trouva disputé entre les Anjou-Valois et les Aragonais. Elle avait successivement désigné, pour lui succéder, Alphonse V d’Aragon (1421) et Louis III d’Anjou-Valois (1423), dont le frère René reprit les droits (1434). En 1442, Alphonse V entrait dans Naples. Il l’emportait définitivement sur René. Sous Charles Ier, le Royaume devint le centre d’un réseau familial, qui aboutit à constituer un vaste ensemble territorial. Trois éléments favorisaient l’essor de la domination angevine sur l’Occident et même sur l’Orient : la politique matrimoniale, les stratégies diplomatiques et la puissance militaire. Le roi décidait des mariages de ses enfants : son héritier, futur Charles II, avec Marie de Hongrie ; Isabelle avec Ladislas, fils de Bela IV de Hongrie ; Philippe avec Isabelle de Villehardouin, héritière de la principauté d’Achaïe. Ses officiers stipulèrent accords et pactes de soumission avec les villes de l’Italie du Nord et du Centre. Le roi envoya sur place ses représentants, en qualité de vicaires et de podestats. De nombreuses campagnes militaires conduisirent Charles Ier jusqu’à la conquête de l’Albanie et à la croisade de Tunis. Il coiffa même la couronne de roi de Jérusalem, occupant Acre. Les domaines de Charles, et spécialement le Royaume, entrèrent dans une terrible crise avec les Vêpres siciliennes, c’est-à-dire la révolte initiée à Palerme le 30 mars 1282. Suivit une implacable guerre contre les Siciliens insulaires et Pierre d’Aragon, venu à leur secours. Le choix de Naples comme capitale, au détriment de Palerme, les ambitions de Pierre d’Aragon et des marchands catalans sur la Méditerranée, les difficultés à surveiller les officiers furent des conséquences particulièrement évidentes de l’un des événements parmi les plus tragiques de l’histoire du royaume de Sicile. Charles d’Anjou s’éteignit à Foggia le 7 janvier 1285. Il laissait le Royaume menacé par de puissants ennemis qui arrivaient aux portes de Salerno. Ce ne fut que quatre ans plus tard que son fils Charles II, longtemps retenu captif par les Aragonais, se trouva couronné roi de Sicile par le pape (29 mai 1289). Entre 1285 et 1289, le Royaume fut administré par Robert d’Artois et par le légat de l’Église romaine, Gerardo di Parma. La papauté fut aussi l’une des instigatrices de la paix avec la Sicile insulaire, qui se conclut le 31 août 1302 à Caltabellotta. En dépit de cet accord, la guerre continua presque jusqu’à la fin du siècle. La reine Jeanne Ire ne renonça définitivement à l’île qu’en 1378. Quant à l’organisation du Royaume sous les premiers souverains angevins, il vaut de rappeler ces quelques points : le choix de Naples comme capitale ; l’installation d’une féodalité provençale ; le respect des structures administratives souabes avec, pourtant, l’introduction de pratiques de gouvernement venues des Capétiens ; les relations avec les marchands étrangers et les oligarchies des plus puissantes villes de l’Italie du Nord et de Toscane ; l’essor d’un fonctionnariat régnicole formé dans le Studium napolitain. Tous ces facteurs se retrouvaient sous les successeurs de Charles Ier. De plus, en quelques décennies, la cour de Naples s’affirma comme l’un des centres artistiques et littéraires les plus actifs de l’Occident. La capitale grandit sur les plans démographique et politique. Son port, rénové, devint une escale privilégiée sur les routes de la Méditerranée. En conséquence, il y eut aussi un vigoureux développement social et culturel. Il produisit des officiers et des groupes de juristes qui se dédièrent à la réflexion sur les Constitutions du Royaume. Ils furent utilisés dans tous les territoires angevins. Charles II et surtout Robert, servirent de bras armé à la papauté, poursuivant la construction d’une Italie guelfe contre les ambitions des gibelins et des empereurs Henri VII et Louis de Bavière. Nef de Santa Chiara, Naples, cl. A. Santoro Avec Jeanne Ire, en dépit de prétentions à la continuité, une nouvelle phase s’ouvrit dans l’histoire de l’Italie du Sud. Après le meurtre en 1345 d’André de Hongrie, époux de la reine, le Royaume supporta l’invasion des Hongrois. Il fut ravagé par la guerre civile entre les deux branches de la famille que représentaient les Anjou et les Anjou-Duras. Les protagonistes de cette période furent, en particulier, le patriciat de la ville de Naples, la féodalité régnicole, tels les Sanseverino et les Marzano, et les grands capitaines des compagnies d’aventure. Malgré les difficultés financières et militaires, la reine demeura en contact étroit avec la ville de Marseille et la Provence. Elle y envoya nombre de juristes et d’officiers napolitains et régnicoles. Afin de consolider son autorité, elle adopta Louis Ier d’Anjou-Valois, frère du roi de France Charles V, en qualité de fils et de successeur. Entre 1381 et 1382, Jeanne fut vaincue, emprisonnée et assassinée par son cousin Charles de Duras, fils de Louis de Duras, troisième duc de sa maison. Il fut couronné roi de Sicile, comme Charles III, par le pape romain Urbain VI, mais il décéda peu après, en 1386, à Buda. Il y était allé revendiquer le trône de Hongrie. Sa femme, Marguerite, tutrice et régente de leur fils Ladislas qui avait dix ans, gouverna avec la plus grande détermination. Elle lutta contre le fils de Louis Ier d’Anjou-Valois, Louis II, qui prétendait à la couronne du royaume de Sicile. Les Anjou-Valois et les Anjou-Duras se disputèrent le pouvoir jusqu’à l’intervention du pape Boniface IX. Ce dernier favorisa l’entreprise de Ladislas et lui donna la couronne de Sicile. En 1403, Ladislas fut aussi couronné roi de Hongrie. Pendant son règne en Italie du Sud, il essaya de réduire la puissance de la féodalité. Dans cette perspective, il épousa Marie d’Enghien, veuve de Raimondello Orsini, prince de Tarente, pour l’attirer à Naples. Mais la nouvelle reine y fut emprisonnée avec ses fils. Les Sanseverino furent punis aussi durement. Le début du nouveau siècle vit encore l’Italie du Sud au cœur de l’échiquier géopolitique de l’Occident médiéval. Toutefois, les perspectives changeaient. Ladislas envisageait de créer un royaume d’Italie et d’étendre son pouvoir sur les terres limitrophes de la papauté. Il s’attacha Rome et Pérouse, et il réussit à dilater sa domination jusqu’à Talamone, sur la mer tyrrhénienne. Le pape, qui l’excommunia, la ligue des villes italiennes et le retour de Louis II d’Anjou-Valois, arrêtèrent Ladislas pour quelque temps. Mais il reprit ses projets, après que Louis II eut renoncé à ses propres ambitions sur le Mezzogiorno. Il se préparait à attaquer Florence, lorsqu'il tomba malade et fut obligé de retourner à Naples, où il s'éteignit le 6 août 1414 au Château de l'Œuf. Sa sœur, Jeanne II, lui succéda. Elle conserva sa couronne, malgré les aléas de son règne. Sa disparition en 1435 marquait donc celle des premiers Capétiens de Sicile par extinction naturelle. Comment mieux dire que cette famille, d’abord étrangère, s’était profondément enracinée dans le Mezzogiorno ? Serena Morelli
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Présentation Comté de Tonnerre Comté de Tonnerre Le comté de Tonnerre (à l’ouest du diocèse de Langres) reste quelques années sous le contrôle de Charles d’Anjou, à la suite de son mariage avec Marguerite de Bourgogne en 1268 et de longues négociations familiales. La mort de Charles Ier en 1285 provoque le retour du comté dans le giron de sa belle-famille. Marguerite est la petite-fille du duc de Bourgogne Hugues IV (1218-1272) et la fille du comte Eudes de Bourgogne († 1266), comte de Nevers, Auxerre et Tonnerre, et de Mahaut de Bourbon († 1262) de laquelle elle tient le comté de Tonnerre. Elle aurait été éduquée par son arrière-grand-mère Mahaud de Courtenay († 1257) à l’abbaye de Fontevrault. Mariée en 1268 à Charles d’Anjou, Marguerite hérite du comté de Tonnerre en 1273. Devenue veuve en 1285, elle se retire à Tonnerre en 1288. Elle cède le comté à son neveu Guillaume de Chalon († 1304) dès 1292 puis au fils de celui-ci, Jean de Chalon. Elle meurt en 1308. Charles d’Anjou roi de Sicile, vitrail (détail), hôpital de Tonnerre, c. 1293-1295. Les vitraux de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, Paris 1986. Le second mariage de Charles d’Anjou s’opère dans l’espace capétien. Clément IV favorise les négociations. Le roi de Sicile charge Geoffroi de Beaumont, devenu entre-temps son chancelier, de constituer un douaire, assigné sur Saumur ou à défaut Baugé ou Le Mans, en vertu d’une commission du 1er mai 1268. Louis IX approuve les négociations le 8 juin 1268, avec le cardinal Simon de Brie et le duc Eudes IV. Le pape accorde les dispenses matrimoniales et les noces ont lieu à Naples le 12 octobre 1268. Lorsque Hugues IV de Bourgogne teste le 26 septembre 1272 et décède, la dévolution de son héritage entre ses petites-filles donne lieu à diverses contestations. La sœur aînée Yolande († 1280), mariée au futur comte de Flandre Robert de Dampierre, conteste les droits de Marguerite sur le comté de Tonnerre, tandis que la puînée, Alix († 1290) et son époux Jean de Chalon, réclament également leur part au roi de France. Un partage a lieu, sous l’égide du parlement de Paris, par arrêt du 30 octobre 1273 : Yolande obtient le comté de Nevers et les baronnies de Donzy et Saint-Verain et quelques seigneuries du comté d’Auxerre ; Marguerite reçoit le comté de Tonnerre et quelques paroisses du comté d’Auxerre ; à Alix échoit le reste du comté d’Auxerre. En février 1274 à La Charité-sur-Loire, une nouvelle négociation accorde en compensation à Charles d’Anjou : Montmirail, Alluyes, Thorigny et Brugny (auj. Sarthe, Eure-et-Loir, Manche et Marne). Le roi de Sicile valide l’accord le 15 mai 1274. Le 7 juillet 1274, Grégoire X autorise Charles d’Anjou et Marguerite à prêter hommage à l’évêque de Langres Gui de Genève, par l’intermédiaire de leur procureur. Le 18 avril 1278, Charles fait hommage au nouveau duc Robert (1272-1306) pour Griselles, Laignes ainsi que la garde de l’abbaye de Pothières, du chef de sa femme. Parmi leurs domaines, on trouve aussi Bagneux, Beauvoir, Vitry, Bragelonne, Landes, Ricey, un terrage près de Molesme et Channe. Charles d'Anjou a battu monnaie à Tonnerre, comme en témoignent son denier et l’obole correspondante (voir aussi ici). Comme reine, Marguerite disposait des services et serviteurs de l’hôtel de Sicile, ainsi que de son propre sceau. Pendant l’absence de Charles d’Anjou durant la croisade de 1270, elle assure une régence. Elle teste une première fois vers janvier 1272, alors peut-être enceinte. Mais aucun enfant du couple ne survit. Elle est présente aux côtés de Charles le 24 février 1284 à Paris, lors des négociations sur la guerre à mener pour reconquérir la Sicile. Marguerite perd son époux le 7 janvier 1285. Elle escorte son cœur jusqu’au couvent des frères Prêcheurs de Paris où il est inhumé. Au début de la captivité de Charles de Salerno, elle participe au conseil de régence du royaume de Sicile aux côtés de Robert d’Artois. Pour ses biens du Tonnerrois, Marguerite prête à nouveau hommage au roi de France en 1285. Ses revenus et ses domaines sont désormais l’objet de nouvelles négociations et échanges au sein de son lignage et avec son oncle le duc Robert, le 28 mai 1285, le 21 janvier 1286, le 10 août 1287. Elle accroît aussi ses biens par divers achats. À partir du 28 mai 1285, elle semble attestée dans son comté de Tonnerre, à moins que ce ne soit seulement à compter de 1288. Elle bat monnaie et arbore sur son sceau sa titulature royale : « Margareta derelicta regina Sicilie, comitissa Tornodori ». Mais elle abandonne le gouvernement de son comté en 1293 et se consacre à ses fondations religieuses, moyennant une rente versée par ses neveux, ce qui lui permet de vivre confortablement dans son château de Tonnerre lié à l’ancien hôtel Dieu. Dès 1290, elle cède ses droits sur l’Anjou, également contre une pension. En juillet 1292, elle donne Brugny au duc de Bourgogne. Le 2 janvier 1293, elle partage ses possessions entre ses neveux Robert de Flandre et Guillaume de Chalon. Le 4 mai 1293, elle se démet de ses autres biens, par acte signifié à l’Église de Langres par son fidèle Bernard du Mex. Mais elle conserve le titre de comtesse de Tonnerre. En novembre 1286, Marguerite fonde une chapellenie et un anniversaire à La Charité-lès-Lézinnes, un établissement de moniales cisterciennes au sud-est de Tonnerre. Elle accorde aussi des donations à l’abbaye cistercienne de Fontenay (diocèse d’Autun) et protège celle de Pontigny (diocèse d’Auxerre). En juillet 1289, Nicolas IV lui octroie le privilège de pouvoir visiter les abbayes cisterciennes avec une petite suite trois fois dans l’année. Elle fait construire en 1291 trois chapelles dans son château de Maulnes, en l’honneur des saintes Marie, Marguerite et Catherine, pour le salut de l’âme de son époux. À Tonnerre, elle fonde et dote un hôpital près des Fontenilles le 9 avril 1293, où elle choisit de se retirer. Le 12 avril 1296, l’hôpital est consacré en présence de Simon de Beaulieu, cardinal de Palestrina et légat, et de Bérard de Got, cardinal d’Albano. Avec l’appui de Boniface VIII, l’établissement échappe à la juridiction épiscopale (G. Digard, M. Faucon, A. Thomas, Les registres de Boniface VIII, Paris, 1885-1921, nos 21, 561, 562, 631, 1037). L’entourage proche de Marguerite est alors dominé par Catherine de Courtenay († 1308), la fille de Philippe, empereur de Constantinople, par Marguerite de Beaumont († 1328), fille de Louis de Brienne († c. 1285) et d’Agnès de Beaumont-au-Maine, et veuve de Bohémond de Tripoli († 1287), exécutrice du testament de Marguerite avec Marie de Brabant ancienne reine de France († 1322). Robert de Luzarches l’assiste comme aumônier. Marguerite teste le 8 mai 1305 et dicte des codicilles le 31 août 1308 puis les 3 et 4 septembre suivants, en faveur de sa nièce Jeanne de Chalon. Elle décède le 4 septembre 1308 et est inhumée en sa fondation hospitalière de Tonnerre. La tombe de Marguerite, un gisant aux armes d’Anjou-Sicile et de Bourgogne, est édifiée dans la grande salle de l’hôpital. Elle est démantelée en 1793 et une nouvelle sépulture est élevée par P. Charles Bridant au XIXe siècle. La fondation de la reine est juridiquement toujours en vigueur et la mémoire contemporaine garde très vivante son souvenir, en une fête populaire et une messe chaque 4 septembre. Thierry Pécout (avec l’aide de Sylvie Le Clech-Charton) *Sceau de Marguerite de Bourgogne en août 1287 (AD21, B 304 ; A. Coulon, Inventaire des sceaux de la Bourgogne, Paris, 1912, no 23 et pl. III ; base en ligne Sigilla : Bourgogne 23). Entre deux cercles de grènetis, [S'] MAR/GAR/[E]TE D(e)I : GRA(tia) IER(usa)L(e)M Z SCICILIE : REGINE / [T…]DORI : CO(m)ITISSE : CENOM(anie) : MO(n)TISMIR(abilis) Z A/LODI/E D(omi)NE : Sigillum Margarete Dei gratia Ierusalem et Scicilie regine Tornodori comitisse Cenomanie Montis Mirabilis et Alodie domine – Sceau de Marguerite par la grâce de Dieu reine de Jérusalem et de Sicile, comtesse de Tonnerre, dame du Mans, de Montmirail et d’Alluyes.
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Présentation Royaume de Jérusalem Le royaume de Jérusalem (1277-1284) Acre, la vieille ville depuis l'enceinte cl. D. Carraz Brièvement repassée entre les mains des Latins à la suite du traité de Jaffa (1229), la ville de Jérusalem est prise et pillée par une armée khwarezmienne en 1244. Depuis 1187, l'administration du royaume s'était repliée sur Saint-Jean-d'Acre. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la domination latine s’étiola face aux assauts du sultan mameluk d’Égypte, Al-Malik az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (1260-1277), qui avança en 1263 en Galilée (prises de Nazareth, du Mont-Tabor et sans doute de Belvoir), s’empara successivement de Césarée (5 mars 1265), Haïfa (1266), Safed (25 juillet 1266), Le Toron (1266), Jaffa (7 mars 1268), Antioche (18 mai 1268), et du Krak des Chevaliers (8 février 1271). Al-Mansûr Sayf ad-Dîn Qala’ûn al-Alfî (1279-1290) prit Marqab le 25 mai 1285, Lattaquié en 1287 puis Tripoli le 28 avril 1289. Mais le traité du 3 juin 1283 compte encore Haïfa, Le Toron et Safed au nombre des possessions franques. Le fils de Baybars, Al-Achraf Salâh ad-Dîn Khalîl ben Qala'ûn (1290-1293), acheva la conquête en assiégeant Acre qui tomba le 28 mai 1291, suivi de Tyr (juin 1291), Saïda (14 juillet 1291), Atlit et Beyrouth (21 juillet 1291), Tartous et Château-Pèlerin (3 et 14 août 1291), tandis que restèrent aux mains des Latins jusqu’en 1302 l’île d’Arouad près de Tartous et Gibelet (J'baïl). Dès 1291, la royauté de Jérusalem devint une titulature sans contenu territorial, transmise par les rois et reines des deux maisons d’Anjou jusqu’à la fin du XVe siècle. Charles d’Anjou connaissait bien la Terre Sainte et ses enjeux depuis la croisade de 1248-1254. En outre, lors de celle de 1270, il s’était constitué une zone tributaire en Ifriqiya aux dépens du sultan hafside. À l’issue de la croisade de Tunis, Charles d’Anjou et Robert d’Artois imposèrent en effet un tribut à Abû `Abd Allah Muhammad al-Mustansir (1249-1277), lors du traité du 30 octobre 1270. Cette charge, que les Angevins placent dans la continuité des Normands et des Staufen, fut effectivement perçue dans les années qui suivirent. En septembre 1272, Charles Ier dépêcha ainsi à Tunis Robert l'Enfant, Matteo de Riso de Messine et Nicolò de Ebdemonia de Palerme, Giovanni da Lentini et Giacomo di Tassis, prieur hospitalier de Messine, pour prendre possession du versement. D’autres missions aux fins similaires furent dépêchées en novembre 1275 et en avril 1278. Le sultan de Tunis est désigné comme tributarium nostrum nobisque confederatum. Mais le roi d’Aragon noue des contacts de plus en plus étroits avec les Hafsides, la sécession de la Sicile en 1282 coupe les Angevins de leur zone d’influence africaine, tandis que la royauté de Jérusalem met Charles d’Anjou face à forte partie. Acre, structure du port cl. D. Carraz Quand Conradin, qui avait hérité de son grand-père Frédéric II († 1250) et de son père Conrad IV († 1254) du titre de roi de Jérusalem, fut exécuté en 1268, le titre royal se trouva disputé entre ses cousins Hugues III de Lusignan (1269-1284), roi de Chypre, et Marie († c. 1307), petite-fille d’Amaury II de Jérusalem et fille de Bohémond IV d’Antioche. Le premier le transmit à sa dynastie qui détenait aussi la royauté de Chypre, tandis que Marie d’Antioche ne tarda pas à céder ses droits à Charles d’Anjou, sans doute le 15 janvier 1277 (le traité ne nous est pas parvenu). Au printemps 1277, Ruggero Sanseverino († 1285), comte de Marsico, appareilla avec une flotte à Brindisi, débarqua le 7 juin, s’empara d’Acre en septembre et évinça le connétable et bailli Balian d’Ibelin († 1277), avec le soutien de l’ordre du Temple et des Vénitiens bien implantés à Tyr. Il prit possession du royaume, reçut des hommages et l’administra au nom de Charles d’Anjou jusqu’en 1282, avec le titre de baile du royaume de Jérusalem. Dès le début du mois de juillet 1277, Charles Ier commença à porter la titulature et les armes de roi de Jérusalem. À l’époque angevine, le territoire sous le contrôle du sénéchal Eudes Poilechien se réduit à une bande littorale polarisée autour de places-fortes et de villes, mais semble encore remarquablement peuplé. Le traité du 3 juin 1283 mentionne les grandes agglomérations ainsi que les villages dépendant en grand nombre : Acre et 73 villages ; Saïda et 15 villages ; Haïfa et 7 villages jusqu’au Mont-Carmel ; Atlit ; Tyr et Le Toron avec 99 villages ; Safed et ses 160 villages, outre des domaines de l’Hôpital près de Césarée. L’administration du royaume a connu au XIIIe siècle une nette évolution, due en partie à la rétractation de son territoire sur quelques places-fortes et à la faiblesse ou l’absence des souverains en titre. Ainsi, les offices de chambellan, bouteiller, chancelier n’ont plus été pourvus. En revanche, aboutissement d'une évolution entamée depuis le milieu du XIIe siècle, se sont affirmés ou confirmés les pouvoirs de commandements militaires, autour du connétable et de son second le maréchal, du sénéchal, ainsi que la fonction de bailli, véritable vice-roi, ou encore celles de vicomte, pour la police et la justice urbaines à Acre, et de châtelain. En 1277, Eudes Poilechien, noble français neveu du cardinal Simon de Brie et implanté dans la terre d’Otrante, est nommé sénéchal, Richard de Neublans, originaire de Bourgogne, connétable, Jacques Vidal maréchal, Girard le Raschas vicomte d’Acre, Guillaume de Roussillon, seigneur d’Annonay, puis Milon de Haïfa (Miles de Caïphas) capitaines. À partir de 1282, Charles d’Anjou confie la défense d’Acre au sénéchal Eudes Poilechien. Atlit depuis le cimetière croisé cl. D. Carraz Les Angevins doivent compter avec un baronnage local puissant et divisé. Ainsi par exemple pour ce qu’il reste de la principauté d’Antioche et du comté de Tripoli, Bohémond VII ; pour Tyr, sous la seigneurie de Jean de Montfort (1270-1283) puis de son fils Onfroy de Montfort (1283-1284) ; ou pour Beyrouth, contrôlé par Isabelle d’Ibelin (1264-1282) puis son beau-frère Onfroy de Montfort (1282-1283). Les ordres militaires, templiers et hospitaliers, gardent plusieurs forteresses mais restent fidèles au roi de Sicile, sous la conduite de leurs maîtres respectifs Guillaume de Beaujeu (1273-1291) et Nicolas de Lorgne (1277-1284). Les partisans des Angevins choisissent la paix avec le sultan Qala’ûn et donc la neutralité à l’égard des Mongols, ce qui conduit en juin 1283 au renouvellement de la trêve décennale conclue le 22 avril 1272 à Césarée. La domination angevine ne dura que quelques années et ne se maintint pas au-delà du règne de Charles d’Anjou. Après la mort de ce dernier, le fils d’Hugues III, Henri II de Lusignan († 1324), s’empara d’Acre par la négociation le 29 juin 1286, et conserva la ville jusqu’à sa chute face aux troupes du sultan en 1291. Thierry Pécout (avec l’aide de Damien Carraz) *Armoiries : Carpentras, Bibl. Inguimbertine, ms 1770, fol. 470.
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Présentation R. Hongrie Le royaume de Hongrie Château de Diósgyőr (Miskolc, nord de la Hongrie), cl. Enikö Csukovits La Hongrie chrétienne a été fondée par le premier roi hongrois, Étienne Ier en l’an 1000. Les rois issus de sa dynastie, appelée la maison Arpadienne, ont régné entre 1000 et 1301. Le royaume comprenait tout le bassin des Carpathes, c’est-à-dire plus de 300 000 km². Suivant une formule fixée au cours du XIIIe siècle, les rois de Hongrie s’arrogeaient une titulature énumérant les noms de neuf pays ou provinces : « Par la grâce de Dieu, roi de Hongrie, de Dalmatie, de Croatie, de Rascie, de Serbie, de Galicie, de Lodomérie, de Cumanie et de Bulgarie ». Le règne des rois de Hongrie sur la Croatie débuta en 1091, et s’est étendu de 1102 jusqu’à 1918 ; le couronnement comme roi de Hongrie légitimait ipso facto le règne sur la Croatie. Les rois de Hongrie portaient le titre de roi de Dalmatie depuis 1106, mais le territoire en question se trouva tour à tour sous domination hongroise ou vénitienne. Les autres éléments de la titulature ne renvoient qu’à une courte période de domination effective : ils ne sont que des titres présomptifs, au moyen desquels la mouvance de la couronne hongroise pouvait s’élargir. Du fait de l’éloignement territorial, se sont formées deux entités à gouvernement spécial, souvent appelés des pays (regnum) dans les sources, mais qui ne figurent jamais parmi les titres des rois de Hongrie : il s’agit de la Transylvanie aux marches orientales, et de la Slavonie, située au sud du fleuve Drave. On notera que le territoire de la Croatie médiévale et celui de la Croatie actuelle ne correspondent pas : au Moyen Âge, seuls les territoires au sud de la montagne Kapela faisaient partie de la Croatie, ceux situés entre la Kapela et le fleuve Drave relevaient de la Slavonie. Le Royaume de Hongrie se trouvait sur la frontière de deux aires culturelles différentes : la chrétienté occidentale s’achevaient sur ses marches orientales et méridionales ; en poursuivant sa route, le voyageur gagnait les terres orthodoxes ou même païennes. Jusqu’au milieu du XIVe siècle, le long de la frontière de la Pologne et de la Hongrie se trouvait la principauté de Galicie. Sur sa frontière orientale, s’étendait l’Empire nomade de la Horde d’Or des Tartares. De son territoire, deux principautés autonomes se sont dégagées au cours du XIVe siècle : les deux voïvodats roumains. Les voisins méridionaux de la Hongrie étaient la Serbie et, sur une courte partie du Bas-Danube, la Bulgarie. Le règne de la dynastie angevine en Hongrie dura presqu’un siècle, trois générations, de 1301 à 1395. Les prétentions de la famille reposaient sur le mariage de Charles II de Sicile, fils de Charles Ier de Sicile, avec la princesse hongroise Marie. C’est en 1292 que le fils de Charles II et de Marie, Charles Martel, prit le titre présomptif de « roi de Hongrie », mais il n’a jamais mis le pied dans le pays. À la suite de sa mort précoce, c’est à son fils Charles, encore enfant, qu’incomba la tâche de conquérir la couronne hongroise. Le jeune prétendant arriva en Hongrie en 1300. Après une âpre lutte armée, il réussit, au début des années 1320, à mettre fin à la longue division du royaume pour s’imposer dans les années 1330 comme l’un des plus puissants princes d’Europe orientale. Dès 1335, il joua un rôle de médiateur entre les deux rois en conflit Casimir III (le Grand) de Pologne et Jean de Bohême. Château de Diósgyőr, cour intérieure, cl. Enikö Csukovits Charles Ier de Hongrie laissa sa couronne à son fils aîné Louis, également héritier du trône polonais, en vertu du traité de succession conclu en 1339. En 1333, Charles conduisit personnellement son cadet André à Naples, pour le fiancer avec Jeanne, la petite-fille et héritière du roi Robert de Sicile. Selon l’accord passé entre les deux rois, le jeune couple pourra se succéder au trône de Naples. Après la mort de Charles en 1342, Louis fut couronné roi de Hongrie sans obstacles, mais le projet napolitain échoua : le prince André fut assassiné en 1345. Louis Ier mena une politique extérieure d’expansion par d’innombrables campagnes militaires. Le fruit de celles-ci ne fut que très rarement l’acquisition réelle et durable d’un territoire. Il s’agit plutôt d’élargir l’aire d’influence du royaume. Sous le prétexte du meurtre de son frère, il mena une campagne contre Naples en 1348, occupa le pays et prit le titre du roi de Jérusalem et de Sicile. Son règne napolitain ne pouvait perdurer : malgré une deuxième campagne et plusieurs victoires militaires, il dut composer avec la reine Jeanne en 1352. Il ne renonça pas à sa prétention au trône, mais ses troupes quittèrent l’Italie. Sur les côtes de la Dalmatie, il rétablit sa domination au cours des années 1356-1357, renforcée par deux accords de paix conclus avec Venise en 1358 et 1381. Après la mort de Casimir III en 1370, Louis fut couronné roi de Pologne, en application du traité de succession. Dans les dernières années de sa vie, les affaires de Naples prirent un tour heureux : en 1381, son protégé le prince Charles de Durazzo s’empara de Naples et se fit couronner sous le nom de Charles III, après avoir fait assassiner la reine Jeanne. En 1385, Charles fut sollicité par un groupe de notables pour ceindre la couronne hongroise, mais il fut lui-même assassiné en février 1386. Louis le Grand n’avait pas d’héritier mâle, ses deux couronnes sont donc tombées en quenouille : après la mort de son père en 1382, Marie devint la première reine régnante de Hongrie, tandis que sa sœur Hedwige monta sur le trône polonais en 1384. Hedwige dut épouser le grand-duc de Lituanie, Jagellon, tandis que Marie s’unit à Sigismond de Luxembourg. Les deux sœurs moururent jeunes, à la naissance de leurs premiers nés : Marie en 1395, Hedwige en 1399. Elles portèrent leurs titres royaux respectifs jusqu’à leurs décès, mais l’autorité réelle était passée entre les mains de leurs maris respectifs. Enikő Csukovits, Judit Csákó
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Présentation R. Pologne Le royaume de Pologne Le Royaume de Pologne de la deuxième moitié du XIVe siècle, dominé entre 1370 et 1385 par les Angevins de Hongrie, comprenait un ensemble de territoires formé par la Petite-Pologne (« Nouvelle Pologne », aux alentours de Cracovie et de Tarnów), la Grande-Pologne (« Ancienne Pologne », aux alentours de Gniezno et de Poznań) ainsi que les régions nordiques de la Mazovie et la Cujavie. Ces provinces constituaient le noyau du pays polonais. À l’Est, l’État s’étendait également, grâce aux conquêtes récentes de Casimir III le Grand (1333-1370), à la Galicie, la Podolie et la partie occidentale de la Volhynie. Le royaume, devenu sous la restauration Piast (1320-1385) l’une des puissances les plus importantes de l’Europe centrale, connut pendant les siècles précédents une histoire tourmentée. Cour du Collegium Majus, Cracovie, cl. Enikö Csukovits La monarchie polonaise prend ses racines en 966, lorsque Mieszko (963-992), prince de la tribu slave des Polanes établie sur les bords de la rivière Warthe (la future Grande-Pologne), se convertit au christianisme. Son fils Boleslas Ier le Vaillant (992-1025) fonda l’archevêché de Gniezno – ce qui marqua la naissance de l’Église polonaise indépendante de l’Empire – et se fit couronner roi en 1025. À la mort de son successeur Mieszko II (1025-1034), le pays tomba dans le chaos. Le centre du pays se déplaça de la Grande-Pologne en Petite-Pologne. Le morcellement du royaume s’effectua d’abord en 1058 – date à laquelle le pouvoir fut divisé entre les fils de Casimir Ier le Restaurateur (1034-1058). Bien que Boleslas III dit Bouche-Torse (1102-1138) ait réussi à réunifier la Pologne en 1106, ses fils se partagèrent le territoire en 1138 : le démembrement politique se maintient pendant les deux siècles suivants. C’est au chroniqueur de Boleslas III d’origine franque – connu dans l’historiographie sous le nom de l’Anonyme Gaulois – que nous devons la première mention de l’ancêtre de la dynastie : le prince Piast, qui prêta son nom, dans les œuvres des historiens du XIXe siècle, à la première maison royale de Pologne. Pendant le XIIIe siècle, en dépit du manque d’unité, les duchés connurent un essor économique grâce aux marchands allemands qui arrivèrent en grand nombre et firent fleurir les villes. En 1226, l’Ordre Teutonique, expulsé de Hongrie, répondit à l’appel du duc Conrad de Mazovie († 1247) et s’établit en Poméranie. Les chevaliers ne se contentèrent pas du rôle de protecteurs des frontières nordiques contre les Prussiens païens, mais fondèrent un nouvel État et coupèrent peu à peu la Pologne de la mer Baltique. En 1241, les Mongols dévastèrent les terres polonaises, mais arrêtèrent leur progression suite à leur victoire sur les armées du duc Henri II le Pieux († 1241) à la bataille de Legnica (Silésie). À la suite de vaines tentatives d’unification, la dynastie tchèque des Přemysl s’empara du pouvoir au tournant du XIIIe et du XIVe siècle, mais s’éteignit quelques années plus tard à la mort de Venceslas III (1305-1306). Cela permit à Ladislas Ier dit Petite-Coudée (« Łokietek » en polonais) d’unifier les duchés dans une longue lutte de deux décennies. En 1320, une fois rassemblées sous son autorité les provinces polonaises, le duc se fit couronner roi à Cracovie. Sous les règnes de Ladislas Ier (1320-1333) et Casimir III le Grand (1333-1370), le Royaume de Pologne devint un État considérable en Europe centrale, mais les Piast durent faire face aux prétentions au trône des Luxembourg – héritiers du royaume de Bohême –, ainsi qu’au pouvoir croissant de l’Ordre Teutonique dans les régions Baltiques. Ils cherchèrent donc l’alliance du roi angevin de Hongrie, Charles Ier (1308-1342), marié depuis 1320 à Élisabeth, fille de Ladislas Ier. Ce dernier souverain agit comme le médiateur d’un compromis entre Casimir III et Jean Ier de Luxembourg (1310-1346) : selon le pacte de Visegrád (1335), le roi de Bohême renonça au trône de Pologne en échange de la Silésie. Casimir s’entendit également avec les chevaliers teutoniques : l’Ordre promit de payer une indemnité, lors de l’accord de Kalisz conclu en 1343, en compensation de la perte de Gdańsk par les Polonais, et rendit la Cujavie au roi. Le monarque augmenta le territoire de son pays en entamant une guerre contre la Lituanie en 1340. Le dernier souverain de la dynastie des Piast est connu dans l’historiographie pour avoir consolidé l’État polonais en centralisant l’administration, réformant les institutions judiciaires et réglant les impôts collectés au nom du roi. Casimir fonda l’université de Cracovie en 1364. En 1370, Casimir III mourut sans descendant mâle et Louis Ier dit le Grand (roi le Hongrie en 1342-1382 et roi de Pologne en 1370-1382) – fils de Charles Ier de Hongrie – lui succéda au trône. La période 1370-1382 est l’époque de l’union personnelle polono-hongroise. Le nouveau monarque fut reçu à Stary Sącz – ville à la frontière du Royaume de Hongrie et du Royaume de Pologne – par une partie de l’aristocratie polonaise, tandis que l’autre partie de l’élite politique assistait aux funérailles de Casimir dans la cathédrale du château royal du Wawel à Cracovie. Ces événements symbolisent les opinions divergentes concernant l’arrivée au pouvoir de Louis : tandis que les seigneurs de la Petite-Pologne accueillirent plutôt favorablement le souverain issu de la dynastie angevine, les magnats de la Grande-Pologne – ceux qui évitèrent d’aller à la rencontre du nouveau roi – auraient préféré l’avènement au trône des Luxembourg. La succession avait été réglée par des traités politiques conclus par Casimir et les Angevins de Hongrie, mais sa parenté avec les Piast assura également le trône à Louis : Casimir laissa son pays au fils de sa sœur Élisabeth. L’image peu avantageuse que l’historiographie polonaise peint du règne de Louis le Grand est grandement due au récit partial de Jean de Czarnków : le chroniqueur, appartenant à l’opposition au monarque angevin, ne montra aucune sympathie à l’égard du successeur du dernier Piast. En 1374, Louis édita sa célèbre charte de Kassa (aujourd’hui Košice en Slovaquie) dans laquelle il régla plusieurs questions liées au gouvernement de l’État polonais. Par ces dispositions, les charges du royaume devaient être remplies par des officiers polonais. Le roi détermina les impôts et l’hérédité de la couronne : à défaut de descendants mâles, ses filles pouvaient monter sur le trône polonais. En son absence, Louis confia les affaires de la Pologne à sa mère, Élisabeth Piast († 1380). Mais l’insatisfaction envers le régime angevin s’illustra dans l’émeute de Cracovie de 1376. À la mort de Louis, ses filles lui succédèrent dans ses deux royaumes : Marie en Hongrie et Hedwige en Pologne. Hedwige, qui fut couronnée à Cracovie en 1384, dût rompre ses fiançailles avec Guillaume de Habsbourg et épouser, sous la pression de la noblesse polonaise, le grand-duc de Lituanie, Jagellon qui se convertit au christianisme. Leur mariage en 1386 marqua le début de l’union personnelle lituano-polonaise (jusqu’en 1569). Si la reine porta son titre jusqu’à sa mort en 1399, le pouvoir royal fut en fait exercé par son mari (Ladislas II Jagellon, 1386-1434). Enikő Csukovits, Judit Csákó
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Présentation Albanie Albanie – Épire – îles Ioniennes Après la Quatrième croisade de 1204, l’Épire a constitué l’un des trois États successeurs de l’Empire byzantin, aux côtés de Nicée et Trébizonde. Fondé et gouverné pendant longtemps par une branche de la dynastie impériale des Comnènes, l’État épirote s’étendait initialement de Naupacte à Dyrrachion et s’opposa à la fois aux Latins et aux Nicéens, qui restaurèrent l’empire byzantin en 1261. L’échec des souverains épirotes à restaurer l’Empire à leur profit les conduisit à porter le titre de « despote », le plus important après celui d’empereur. L’Épire constitua donc un pivot essentiel de la politique orientale angevine, en raison de sa position stratégique sur la route de Thessalonique et de Constantinople. Les Angevins cherchèrent alternativement à s’en faire une alliée, à la vassaliser ou à la contrôler directement. Les Épirotes, quant à eux, étaient menacés par les expansionnismes angevin et byzantin et pratiquèrent donc un jeu de bascule, s’alliant successivement aux uns contre les autres afin de préserver leur indépendance. Les guerres entre Épirotes et Nicéens avaient en effet permis au roi Manfred de Sicile de s’implanter sur le littoral albanais de Durazzo (Durrës) à Valona (Vlora) et à l’intérieur des terres jusqu’à Berat en 1258, puis d’étendre sa domination l’année suivante sur Corfou et le littoral épirote de Chimara à Buthrote. Après sa victoire face à Manfred, Charles Ier d’Anjou prit à partir de janvier 1267 le contrôle de ces territoires, qui servirent de base à une politique orientale expansionniste censée restaurer l’Empire latin de Constantinople selon les termes du traité de Viterbe signé en mai 1267. Ce dernier fit de Guillaume d’Achaïe le vassal de Charles, et le comté de Céphalonie, composé des îles de Céphalonie et Zante, entra alors dans la mouvance angevine. Dans un premier temps, Charles affermit son pouvoir en Albanie et prit en 1272 le titre de Rex Albaniae. Le territoire du nouveau royaume avait la forme d’un rectangle dont les sommets étaient Tivar (aujourd’hui Bar au Monténégro), Prizren (Kosovo), Ohrid et Valona. Mais dès 1274, une offensive byzantine s’empara de Berat ainsi que du littoral épirote. Face à cette menace, le despote Nicéphore d’Épire prêta serment de vassalité à Charles en 1279, qui récupéra ainsi le littoral épirote et lança l’année suivante une expédition afin de reprendre Berat. Mais l’armée angevine fut anéantie et les Byzantins reprirent l’offensive. En 1284, Durazzo et Valona tombèrent. Les possessions angevines dans la région se limitaient désormais à Corfou et à Buthrote. Une nouvelle phase commença en 1294, lorsque le prince Philippe de Tarente reçut de son père Charles II Corfou, Buthrote, les droits sur le royaume d’Albanie et la suzeraineté sur la Morée, y compris le comté de Céphalonie. Par son mariage avec Thamar, fille du despote Nicéphore, Philippe obtint également en dot l’Étolie-Acarnanie, ainsi que la promesse d’hériter un jour de l’Épire tout entière. Cette promesse ne fut pas respectée mais permit aux princes de Tarente de porter le titre de despote d’Épire et de revendiquer la province. Le royaume d’Albanie fut ressuscité en 1304 lorsque Philippe de Tarente parvint à rétablir le régime angevin à Durazzo, mais il se limita, durant toute son existence, à cette ville. En 1332, Robert de Tarente, fils et successeur de Philippe, échangea Durazzo contre la principauté d’Achaïe avec Jean de Gravina, qui devint ainsi Jean de Durazzo (ou de Duras). La nouvelle maison, trop occupée par les intrigues napolitaines et hongroises, échoua à étendre sa domination hors de la ville portuaire. Le prince albanais Karl Thopia, parent des princes de Tarente, s’en empara provisoirement une première fois en 1368, puis définitivement en 1383. La complexité de la société, le manque de soutiens sur place ne permirent pas aux Angevins de créer un État centralisé, à l’image d’autres possessions angevines. Le royaume d’Albanie fit surtout l’objet d’une gestion militaire et économique, dont la présence sur place n’a guère laissé de traces. Au sud, Corfou et ses dépendances épirotes passèrent en 1373 de la domination des princes de Tarente à celle des rois de Naples, avant d’être occupées en 1386 par les Vénitiens. Le comté de Céphalonie pour sa part changea plusieurs fois de statut. Le comte Nicolas étant devenu despote d’Épire en 1318 et ayant refusé dès lors d’obéïr aux Angevins, Jean de Gravina vint en 1325 occuper le comté, qui fut alors administré conjointement avec la principauté de Morée. En 1357, Robert de Tarente, prince de Morée, l’inféoda à Leonardo Tocco. En 1396, le roi Ladislas détacha le comté de la principauté et en fit un fief direct du royaume de Naples. Les Tocco régnèrent à Céphalonie jusqu’à la conquête ottomane de 1479. Enfin, en Étolie-Acarnanie, les Angevins connurent un important recul territorial à partir de 1314. Naupacte fut perdue durant les années 1360 et seule demeurait alors Vonitsa, confiée aux Tocco. Ces derniers reconquirent une grande partie de la région à partir de 1390, mais les Ottomans s’en emparèrent entre 1460 en 1479. Comme on peut le constater, chacun de ces territoires connut à l’époque angevine une histoire complexe, passant d’une branche à l’autre de la dynastie et d’un ensemble féodal à l’autre. Brendan Osswald
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Présentation Morée Principauté de Morée La Morée est une péninsule qui tire son nom du mûrier qui y est cultivé, mais elle correspond également à la province ecclésiastique d’Achaïe. Dans l’Antiquité, cet espace appartient à l’Empire romain, puis il passe sous domination byzantine lors de sa division en deux ensembles. C’est un territoire dont les richesses sont majoritairement agricoles, dominé par de grands propriétaires terriens, le plus souvent absents, car préférant leurs palais constantinopolitains. Chlemoutsi, cl. Fl. Sampsonis Lorsque les croisés participant à la IVe croisade quittent l’Occident, beaucoup sont originaires du royaume de France. Après la prise de la capitale byzantine en 1204 et le sac de la ville, certains suivent Bonifacio di Monferrato afin de conquérir les territoires des Balkans. Parmi eux Guillaume de Champlitte, ou encore Geoffroy de Villehardouin qui l’accompagnent vers l’ouest et ainsi conquièrent progressivement les places grecques comme Corinthe qui est la seule place forte à résister, tandis que le reste du territoire tombe sans grande résistance. Entre 1204 et 1206, une grande partie de la péninsule de Morée est détenue par les Latins qui vont ainsi organiser un État féodal sur le modèle occidental. Le premier à prendre le titre de prince est Geoffroy Ier de Villehardouin qui transmet ensuite la principauté au sein de sa dynastie. Durant le règne de son fils cadet, Guillaume (1246-1278), la principauté connaît un âge d’or : les chevaliers moréotes accompagnent Louis IX durant sa croisade (1248-1249), la péninsule du Péloponnèse est complètement conquise après la prise de Monemvasie (1248) et le prince finalise les institutions. Afin d’aider son beau-père le despote d’Épire, Guillaume de Villehardouin engage son armée à ses côtés pour se battre contre Michel Paléologue. En 1259, lors la bataille de Pelagonia, la chevalerie moréote et le prince lui-même sont battus puis emprisonnés par les Grecs. Ce n’est qu’après la prise de Constantinople et le rétablissement de l’Empire grec en 1261, que Michel Paléologue accepte les négociations. Guillaume est libéré, ainsi que ses chevaliers, en échange de la cession de forteresses au sein de la principauté. La présence des Grecs, en pleine expansion, l’oblige à mener une guerre permanente sur son sol durant la décennie 1260, alors qu’il ne dispose plus d’alliés à l’est. Chlemoutsi, cl. Fl. Sampsonis Dans ce contexte, Guillaume de Villehardouin cherche à se rapprocher de la puissance voisine émergente durant cette même période : Charles d’Anjou. À cette fin, il se rend à plusieurs reprises dans la péninsule italienne pour le rencontrer, négocier des aides militaires et économiques, voire apporter son soutien militaire au roi angevin. Ce rapprochement se concrétise en 1267 par le traité de Viterbe qui prévoit, entre autres, le mariage de l’héritière Isabelle de Villehardouin, avec le fils de Charles d’Anjou, Philippe, permettant à ce dernier de devenir le prochain prince de Morée. Il est également stipulé qu’en cas de décès de l’héritier, la couronne passerait aux mains des Angevins. Ainsi, Charles d’Anjou fait de ses descendants les héritiers de la principauté de Morée, mais aussi du titre impérial de Constantinople. Les Balkans sont pour lui une zone intermédiaire, lui permettant d’accéder plus facilement à Constantinople. Or, la mort de Philippe en 1277 signifie pour Guillaume la perte de la principauté pour ses descendantes directes, conformément au traité de Viterbe. Le prince Guillaume s’éteint lui-même en 1278 signifiant par là-même la cession de la principauté aux Angevins. Isabelle Ortega
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Présentation D. Bar et Lorraine Les duchés de Bar et de Lorraine Le roi René d’Anjou devient duc de Bar à part entière le 23 janvier 1430 au décès du cardinal Louis de Bar, seul héritier de ce duché, qui l’avait adopté, et duc de Lorraine à la disparition du duc Charles II dont il a épousé la fille aînée Isabelle, le 25 janvier 1431. Ces alliances sont le fruit de spéculations politiques développées dans le cadre des rivalités entre Valois et Bourguignons, dans le royaume de France, qui s’imbriquent avec celles établies entre Habsbourg et Wittelsbach dans l’Empire. La région constitue à la fois une frontière et un carrefour. Les deux duchés jusque-là rivaux et souvent opposés dans les multiples guerres qui mettent aux prises princes laïcs et ecclésiastiques de la région, se trouvent dès lors réunis, dans les mêmes mains ou du moins dans celles des membres d’une seule famille. La présence angevine implique les duchés de Lorraine et de Bar dans la politique internationale au-delà de leur situation de « Pays d’ Entre-Deux Grands » ou de trois… Jusqu’en 1473, René d’Anjou et ses héritiers en ligne masculine, Jean de Calabre son fils aîné devenu duc de Lorraine à la mort de sa mère en 1453, et Nicolas d’Anjou fils de ce dernier qui lui succède en 1470, ont tous œuvré en Lorraine sans y passer la majeure partie de leur temps. Deux batailles mémorables ont modifié les enjeux politiques et économiques de la présence angevine, à l’Est du royaume de France. Lors de la première, à Bulgnéville en 1431, René d’Anjou soutenu par son beau-frère le roi de France Charles VII, est battu et fait prisonnier par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, allié de son rival à la tête du duché de Lorraine, Antoine de Vaudémont, qui ne peut s’emparer du duché, malgré sa victoire, en raison de l’opposition du roi Sigismond de Luxembourg. Le mariage de la fille aînée de René, Yolande avec Ferry fils d’Antoine, résout finalement ce conflit et donne naissance à René II futur héritier des duchés. Dans l’intervalle, la nécessité de trouver des fonds pour payer sa rançon, et dédommager de la leur et des pertes subies les grands seigneurs tombés avec lui, guide dans une large mesure la politique menée en Lorraine et Barrois par le roi René, au cours des décennies qui suivent. Les difficultés rencontrées font écho à celles de Charles VII dans la reconstruction nécessaire pour sortir de la guerre de Cent Ans. Les deux hommes s’en entretiennent durant l’hiver 1444-1445 qu’ils passent ensemble en Lorraine, jusqu’au mariage de Marguerite fille de René d’Anjou avec le roi d’Angleterre Henri de Lancastre, censé ramener la paix entre France et Angleterre. Après avoir cédé quantité de fiefs et d’éléments des domaines ducaux, René annule alors les aliénations et s’efforce de mener à bien un ensemble de réformes pour mieux connaître ses domaines et ses fiefs, s’assurer la fidélité de ses vassaux et l’intégrité de ses territoires, faire des économies de gestion, améliorer la circulation des denrées et défendre ses États et leur insertion dans les échanges avec leurs voisins. Ces orientations se conjuguent avec ses ambitions méditerranéennes, pour motiver la levée fréquente de fonds sur les populations : la reconquête éphémère du royaume de Naples terminée piteusement en 1442 demeure un objectif tantôt ouvert, tantôt caché derrière l’aide apportée tour à tour à diverses cités italiennes et au roi de France. Jean de Calabre, fils aîné de René d’Anjou, gouverne Gênes en 1458-1464, attaque à diverses reprises Ferrante d’Aragon, s’oppose à Louis XI puis se réconcilie avec lui. Son principal objectif, qui est la reconquête du royaume de Sicile, le conduit finalement en Catalogne où il meurt à Barcelone le 16 décembre 1470. La Lorraine a contribué à ces expéditions, lui accordant des aides financières et l’envoi d’hommes d’armes, participant à la mise sur pieds des expéditions maritimes. Elle est présente dans son entourage immédiat et dans celui de Ferry de Vaudémont son beau-frère, avec lequel il partage la charge des opérations et du gouvernement de ses États, des nobles et grands officiers jusqu’aux secrétaires et membres de l’hôtel. Car Jean de Calabre, au milieu de ses expéditions lointaines, est rentré en Lorraine à plusieurs reprises et ne réussit pas à éviter les luttes d’influences bourguignonnes et françaises dans les duchés, à l’égard des évêchés et des villes comme Epinal. Si l’aide de la France a été indispensable dans ses entreprises extérieures, elle comporte le risque d’absorption, qui se prolonge après sa mort : son fils Nicolas lui succède pour moins de trois ans et meurt le 23 juillet 1473, brutalement, de manière à faire suspecter un empoisonnement commandité par Louis XI, dont il devait épouser la fille, mais qui n’avait plus besoin de cette alliance. Les guerres de Bourgogne trouvent une issue à la bataille de Nancy, en janvier 1477, mais la question essentielle demeure : Louis XI continue à convoiter les duchés de Bar et de Lorraine. Les intérêts bourguignons sont confiés à Philippe le Beau qui tente d’étendre son influence dans les duchés. Le nouveau duc de Lorraine, seul héritier des Angevins par sa mère Yolande à la mort de René d’Anjou et avec l’extinction de la branche du Maine, n’a guère d’autre choix que de louvoyer entre ses puissants voisins, d’essayer d’imposer un statut de « marchis » et de s’efforcer de défendre son bon droit. C’est dans cet esprit qu’il revendique sans désemparer l’héritage de la Provence auprès des rois Louis XI, Charles VIII et Louis XII, toujours en vain cependant. Réduit dans les faits à la possession des duchés de Bar et de Lorraine auxquels s’ajoutent des biens dispersés dans le royaume, René II se résigne lentement à en faire le point d’appui de sa politique. À cheval sur la limite linguistiques et sur la frontière entre l’Empire et le royaume de France, il rapproche progressivement ses États, lutte pied à pied contre les empiètements administratifs, judiciaires, commerciaux, mais aussi politiques et ecclésiastiques de ses puissants voisins, et pose les fondements durables d’une principauté encore admirée au XVIIe siècle. Hélène Schneider
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